Au Kirghizstan des manifestants s'attaquent au siège du gouvernement, un incendie se déclare - images

Des manifestants dénonçant l'issue des élections législatives au Kirghizistan ont pénétré de force ce 6 octobre au matin au siège du gouvernement et des services de sécurité, avant qu'un incendie ne se déclare dans un bâtiment officiel et que l'opposition ne tente de prendre le contrôle de la capitale, selon la presse locale.
Sputnik

Les manifestations, rassemblant plusieurs milliers de personnes selon les sites d'information Akipresse et 24.kg, ont éclaté après que les deux partis traditionnels du pays,  dont l'un est allié au Président Sooronbaï Jeenbekov, ont été donnés massivement en tête du scrutin de dimanche.

​Alors que la police était parvenue à disperser la foule lundi soir, des manifestants sont revenus plusieurs heures plus tard dans le centre de la capitale Bichkek et ont fait irruption dans le bâtiment qui abrite à la fois le chef de l'État et le Parlement. Ce bâtiment, surnommé localement la Maison blanche, était en feu mardi matin.

​Les manifestants ont par la suite pénétré au siège du Conseil national de sécurité et libéré l'ancien président Almazbek Atambaïev, emprisonné cette année pour des accusations de corruption.

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Jeenbekov a fait savoir lundi soir qu'il rencontrerait mardi les chefs de file de tous les partis politiques qui ont pris part aux élections législatives.

Des groupes de l'opposition ont nommé leur propre chef intérimaire à la tête du Conseil national de sécurité et un commandant en charge de la capitale, sans que l'on ne puisse pour l'heure déterminer leurs prérogatives réelles.

Ce pays d'Asie centrale de 6,5 millions d'habitants est réputé pour son instabilité politique. Au cours des 15 dernières années, deux Présidents y ont ainsi été renversés par des révoltes violentes.

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