Les services de la capitale ont ainsi dû dépenser une certaine somme pour les enlever et nettoyer le mobilier urbain.
«Ça fait cher le nettoyage. Ce n'est pas bien, ça pollue», a déclaré le 4 octobre Anne Hidalgo lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
«On ne pratique pas ce genre d'affichage sauvage en tant que formation politique parce que ça pollue, ça dégrade le mobilier urbain», a-t-elle expliqué.
Pourtant, elle ne vise pas à envoyer la facture à LREM et c’est ainsi la Ville de Paris qui prendra en charge les frais.
«Nous n'allons pas demander le paiement des amendes lorsqu'il s'agit de formation politique. Je leur en fais cadeau mais je leur demande de ne plus recommencer», a conclu Mme Hidalgo.
L’acte provoque l’indignation des politiques
Le 30 septembre, après l’affichage de ces placards, la mairie a envoyé en urgence ses agents de propreté afin de les décoller, selon Le Parisien. Une opération qui «devrait prendre plusieurs jours».
Certains politiques se sont indignés. François Vauglin, maire du XIe arrondissement, a ainsi dit que «c’est dommage que les impôts des Parisiens servent à décoller des affiches politiques sauvages…». De plus, l’élue Les Républicains Nelly Garnier s’est rebiffée contre «cette pollution visuelle qui dégrade Paris, l’environnement architectural et urbain».