«On a chacun le droit de mettre ce que l’on veut dans notre assiette»: Stéphanie de Monaco charge les végans

Réagissant à l’annonce de la fin progressive d’animaux au cirque, Stéphanie de Monaco nie toute violence, les bêtes étant «des membres de la famille». Elle estime pourtant que les végans veulent «imposer leurs points de vue à tout le monde», ce qui est «antidémocratique», indique Monaco Matin.
Sputnik

Interrogée par Monaco Matin par au sujet de la fin progressive de la présence d’animaux sauvages dans les cirques itinérants annoncée par la ministre de la Transition écologique, Stéphanie de Monaco a défendu le cirque traditionnel et mis l’animalisme au même niveau que le véganisme, «une mode avant tout».

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Elle estime que les animaux de cirque sont «des membres de la famille» qui sont «juste aimés», mais que les adeptes de l’animalisme et du véganisme «ne respectent pas les autres»:

«Ils veulent imposer leur point de vue à tout le monde. C’est antidémocratique. On a chacun le droit de mettre ce que l’on veut dans notre assiette. Cela ne fait pas de nous des mauvaises personnes», dénonce-t-elle auprès de Monaco Matin.

«Si moi, j’ai envie de manger un bon steak, je n’empêche pas l’autre de préférer le soja», renchérit-elle.

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Attachée au milieu circassien grâce à son père, le prince Rainier III, la présidente d'honneur du Festival international du Cirque de Monte-Carlo critique la télévision allemande pour avoir boycotté le festival en raison de la présence d’animaux:

«Si l’on n’est pas d’accord, on change de chaîne. Pourquoi imposer telle ou telle volonté?». La princesse monégasque a également évoqué le refus des végans de tondre les moutons pour ne pas faire de mal aux animaux, justifiant que «les moutons, ils vont mourir si l’on ne retire pas la laine qu’ils ont sur le dos».

Le droit de travailler

Enfin, Stéphanie de Monaco avance que certaines personnes qui travaillent au cirque pourraient perdre leur emploi, alors qu’«en France, tout le monde a le droit de travailler […] ou alors, il faut empêcher les agriculteurs de se faire de l’argent avec l’élevage. Empêcher aussi le tiercé, parce que là aussi, c’est de l’exploitation animalière. Il faut tout interdire, et non pas seulement s’acharner sur les familles de cirque».

Rappelant les cas de maltraitance d’animaux domestiques dans certains foyers, elle souligne que la vie au cirque est meilleure pour les animaux sauvages que dans la nature car le personnel s’occupe d’eux sans avoir recours à la violence.

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