Véran se défend de tout «traitement différencié» entre Paris et Marseille sur le Covid-19

Face à l’épidémie et après confirmation des chiffres, la capitale française passera en «alerte maximale» le 5 octobre, soit plus d'une semaine après Marseille. Le ministre de la Santé rejette tout «traitement différencié» entre les deux villes.
Sputnik

Le gouvernement a accordé le 1er octobre un sursis à Paris et plusieurs métropoles (Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Étienne) qui pourraient connaître les mêmes restrictions radicales que Marseille dès lundi prochain en cas de passage en «alerte maximale», à savoir la fermeture totale des bars, restaurants et d'autres activités, a annoncé jeudi le ministre de la Santé lors de son point hebdomadaire à l'hôpital Bichat.

La capitale et sa proche banlieue ont en effet «franchi les trois seuils qui peuvent correspondre à la zone d'alerte maximale». Cependant, Olivier Véran dément tout «traitement différencié» entre Paris et Marseille, soulignant que la cité phocéenne avait dépassé les seuils depuis plus longtemps et donc été placée en «alerte maximale» depuis le 23 septembre.

​Une erreur de compréhension?

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C’est un journaliste qui a parlé d’une «différence de traitement» entre ces deux villes, évoquant les données parisiennes du 24 septembre qui faisaient état, selon lui, du dépassement des trois seuils d’alerte ce qui nécessiterait le passage de la capitale à son tour en «alerte maximale».

En réponse, Olivier Véran a expliqué que les seuils franchis à Paris l’ont été dans les dernières 24 heures et non pas le 24 septembre.

Les mesures introduites à Marseille ont fait réagir la semaine dernière le professeur Didier Raoult, qui a relancé le débat sur les données de Santé Publique France, contredisant les autorités. Selon lui, les chiffre ne justifiaient pas «la moindre panique concernant la circulation du virus à Marseille».

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