Le rappeur français Retro X, Bryan Masunda de son vrai nom, est accusé par une quinzaine de femmes, de viols et agressions sexuelles suite à des témoignages recueillis en marge de l’enquête de StreetPress. Parmi ces femmes, huit ont accepté de témoigner, une a porté plainte.
Peu après, l’homme serait entré par effraction chez elle et l’aurait regardée dormir «presque avec un regard amoureux».
À l’époque, elle avait peur des représailles, mais six ans après, elle porte plainte pour «viol» par peur «qu’il le fasse à d’autres».
D’autres femmes ont contacté les médias, séparément, sans se concerter. Elles ont été aidées par la journaliste Lola Levent, qui tient la plateforme D.I.V.A. et vient en aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles dans le milieu de la musique, et le compte Instagram Music Too France, qui s’est donné pour mission de donner une voix à ces victimes et a également communiqué des récits à StreetPress.
«Il a mon adresse», «s’il sait que c’est moi, je suis morte», «il est dangereux», «c’est le diable, la personne la plus malsaine que je connaisse», racontent ces femmes.
L’affaire Moha La Squale
Après des accusations sur les réseaux sociaux d’agressions sexuelles, séquestrations et violences, le rappeur Moha La Squale s’est récemment retrouvé au centre d’une enquête.
Le parquet de Paris a ouvert le 8 septembre une enquête pour «violences», «agression sexuelle» et «séquestrations» après les plaintes de trois femmes contre le rappeur parisien Moha La Squale, a fait savoir l’AFP, citant une source proche du dossier et leur avocat.