Les forces du Haut-Karabakh affirment avoir abattu un hélicoptère azerbaïdjanais

Le ministère de la Défense du Haut-Karabakh, république autoproclamée du Caucase, a annoncé ce 1er octobre qu’un hélicoptère azerbaïdjanais avait été abattu. Plus tard dans la journée, l’Azerbaïdjan a démenti ces informations affirmant qu’il n’avait pas eu recours à des avions ou hélicoptères ce jeudi.
Sputnik

Ce jeudi 1er octobre, les forces armées du Haut-Karabakh ont abattu un hélicoptère azerbaïdjanais, a déclaré le service de presse du ministère de la Défense de cette république autoproclamée du Caucase sur Facebook.

L’appareil est tombé en territoire iranien, a-t-il ajouté.

«Le 1er octobre, des unités des Forces de défense [du Haut-Karabakh, ndlr] ont abattu un hélicoptère de combat de l’ennemi dans la zone sud de la ligne de contact […]. Il a chuté en territoire iranien», précise le communiqué.

Tensions dans le Haut-Karabakh

Le 27 septembre, les tensions autour de la région du Haut-Karabakh se sont intensifiées. Selon la république autoproclamée, les militaires azerbaïdjanais ont ouvert le feu sur son territoire en faisant des victimes civiles.

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Bakou et Erevan se rejettent l’un l’autre la responsabilité de l’escalade. La loi martiale a été décrétée en Arménie ainsi qu’en Azerbaïdjan.

C’est l’escalade la plus grave depuis 1994, date à laquelle la guerre pour l’indépendance du Haut-Karabakh est devenue «un conflit gelé» entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Le 29 septembre, le Conseil de sécurité de l'Onu a réclamé dans une déclaration unanime un «arrêt immédiat des combats». L'Union européenne a jugé le 28 septembre la situation au Haut-Karabakh «très préoccupante» et toute ingérence dans cette région «inacceptable». De son côté, Moscou a exhorté les deux parties à cesser le feu et à commencer les négociations.

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