L’arrivée d’islamistes syriens et libyens au Haut-Karabakh où s’affrontent les forces arméniennes et azerbaïdjanaises, présente un danger grave pour l’ensemble de la région, ont déclaré jeudi 1er octobre les membres permanents du Conseil de sécurité russe qui se sont réunis à Moscou sous la présidence de Vladimir Poutine.
«Les participants à la réunion ont noté le danger extrême auquel s’expose la région en raison de l’arrivée de combattants de Syrie et de Libye», a indiqué le porte-parole du Président, Dmitri Peskov.
Etaient entre autres présents le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, la présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute) Valentina Matvienko, le vice-président du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev, les dirigeants du FSB et du Service de renseignement extérieur (SVR), Alexandre Bortnikov et Sergueï Narychkine.
La France préoccupée par la présence d’islamistes étrangers au Haut-Karabakh
Ce jeudi 1er octobre, M.Macron a déclaré à Bruxelles que la France disposait d'informations sur le transfert d'islamistes syriens depuis la Turquie au Haut-Karabakh. Il a promis d'évoquer ce problème lors de la réunion du Conseil européen ce même jour.
Le 30 septembre, MM.Macron et Poutine s’étaient déjà penchés sur l'envoi présumé de mercenaires syriens au Haut-Karabakh par la Turquie. L'Élysée avait dit partager la préoccupation de Moscou.