Les USA avaient l’intention d'empoisonner ou de kidnapper Julian Assange, selon un témoin

Alors que le procès de Julian Assange se poursuit et que le fondateur de WikiLeaks risque une peine de prison pouvant aller jusqu’à 175 ans, un témoin affirme que les États-Unis voulaient l’enlever, voire l’empoisonner.
Sputnik

Les services secrets américains élaboraient des projets pour empoisonner ou kidnapper Julian Assange lorsqu’il avait trouvé refuge à l'ambassade équatorienne à Londres, a fait savoir ce 30 septembre le Guardian.

Selon le journal, qui se réfère aux affirmations d’un témoin du dossier d’extradition du fondateur de WikiLeaks, les rencontres de Julian Assange avec ses avocats avaient été mises sur écoute grâce à des micros dissimulés. En outre, les services américains avaient réussi à prendre ses empreintes digitales sur un verre.

Le témoin s’est vu accorder l'anonymat après qu’il a exprimé des craintes au sujet de sa sécurité.

Le procès

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Le fondateur de WikiLeaks risque jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis s’il est reconnu coupable dans le cadre des 18 accusations portées contre lui, notamment pour publication de documents confidentiels sur les guerres en Afghanistan et en Irak.

Le procès de Julian Assange a repris le 7 septembre au Royaume-Uni. La justice doit décider de son extradition réclamée par les États-Unis.

Le 21 septembre, les avocats du fondateur de WikiLeaks ont présenté à la cour le témoignage de la journaliste américaine Cassandra Fairbanks qui affirme que l’arrestation de leur client à l’ambassade d’Équateur à Londres, le 11 avril 2019 par les autorités britanniques, avait été ordonnée par Donald Trump.

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