La grippe est capable d’affecter de manière négative l'évolution du coronavirus, a déclaré Ancha Baranova, docteure en biologie de l'université américaine George-Mason, au journal russe Izvestia.
Toutefois, cet effet n'est pas dû à un croisement ou à une transmission de parties du virus de la grippe au coronavirus, a-elle souligné. Ce sont deux virus tout à fait différents qui n’ont aucun échange de composants. Mais deux virus pèsent doublement sur l’organisme.
«Dans le même temps, a-t-elle poursuivi, les mutations du coronavirus suscitent des inquiétudes. Aujourd’hui, la science a décrit non seulement la [souche du coronavirus, ndlr] D614G, mais également de nouvelles mutations. Et celles-ci sont pires […]. Elles sont préoccupantes parce que l'expérience in vitro a prouvé qu'il était impossible de les neutraliser avec des anticorps dirigés contre le virus d’origine.»
Ce qui suscite une inquiétude particulière quant aux vaccins en cours de création, a conclu Ancha Baranova.
Nouveau vaccin russe
Le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) a fait savoir ce 30 septembre que les essais cliniques de ce vaccin avaient pris fin.