Mike Pompeo promet des «élections sûres et protégées» où les Russes n’auront pas «d’influence sur le résultat»

Le secrétaire d'État Mike Pompeo a déclaré ce dimanche que les Russes ne seront pas en mesure d’influencer la présidentielle américaine, en exprimant sa certitude que l’administration actuelle organisera des «élections sûres et protégées», selon la chaîne WISC-TV. Pour rappel, la Russie a toujours rejeté les accusations en la matière la visant.
Sputnik

La Russie ne pourra pas influencer les résultats de l’élection présidentielle qui se tiendra le 3 novembre aux États-Unis, a déclaré le secrétaire d'État Mike Pompeo ce dimanche 27 septembre dans une interview à la chaîne WISC-TV.

«Nous avons clairement fait comprendre aux Russes que ce genre de comportement était inacceptable et je suis convaincu que nous allons organiser des élections sûres et protégées où les Russes n'auront pas d'influence sur le résultat», a déclaré Pompeo.
Selon Mike Pompeo, la Russie et la Chine ont l'intention d’influencer les élections américaines

L’élection présidentielle américaine aura lieu le 3 novembre. Le Président Donald Trump est candidat à un second mandat et affrontera le Démocrate Joe Biden.

Le directeur du FBI évoque aussi la Russie

Auparavant, devant les législateurs, le directeur du FBI Christopher Wray avait évoqué devant le Congrès américain que la Russie cherchait avant tout à «semer la division et la discorde» tout en «dénigrant principalement l’ancien vice-Président Biden». Selon lui, ces activités sont observées sur «des réseaux sociaux, des proxies, des médias d’État, des revues en ligne, etc.».

L'attitude de Moscou

La Russie a maintes fois démenti les accusations sur des tentatives d'influer sur les processus démocratiques dans divers pays.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, les a qualifiées d'«absolument gratuites».

Les accusations des États-Unis à l'encontre de la Russie sur l'ingérence présumée de Moscou dans les élections présidentielles se poursuivent depuis longtemps et ne sont plus surprenantes, avait déjà commenté le ministre Sergueï Lavrov.

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