Trump tacle la famille de Biden au sujet de ses liens avec la Russie

Trump s'est montré critique face aux informations sur les relations d'affaires entre le fils de Joe Biden et l’épouse de l'ancien maire de Moscou. Le Président américain a accusé Hunter Biden d’avoir touché près de 3,5 millions de dollars par ce biais, dans le sillage d’un rapport établi par des sénateurs républicains.
Sputnik

Devant ses partisans à Miami, le chef d’État américain a qualifié de «grande histoire» les informations sur les rapports entre Hunter Biden, fils de son rival à la prochaine présidentielle, et Elena Batourina, épouse de l'ancien maire de Moscou et par ailleurs femme d’affaires. Trump a affirmé que le fils de Joe Biden avait commencé à recevoir de l’argent en provenance de Russie lorsque son père avait accédé à la vice-présidence.

«Ils [les Biden, ndlr] avaient des relations avec la Russie. Le fils de Joe Biden a reçu 3,5 millions de dollars [environ 3 millions d’euros, ndlr] de l'épouse du maire de Moscou. Il n'avait rien jusqu'à ce que Joe devienne vice-Président», a déclaré le chef de l'État devant ses soutiens.

Donald Trump a par ailleurs critiqué l’attitude des «médias mainstream», estimant qu’ils ne traitaient pas correctement le sujet.

Rapport sénatorial

Quelques jours plus tôt, un rapport des sénateurs républicains Ron Johnson et Chuck Grassley soutenait les mêmes allégations, avançant qu’Hunter Biden avait bien reçu 3,5 millions de dollars de la part d’Elena Batourina, dont le défunt époux a occupé le poste de maire de la capitale russe entre 1992 et 2010.

Trump refuse de s'engager à un transfert pacifique du pouvoir

Des transactions financières avec l’oligarque ukrainien Mykola Zlochevsky et l’homme d’affaire kazakh Kenes Rakishev sont également évoquées, de même que des transferts d’argent avec des entités chinoises.

À la suite de la parution de ce rapport, Donald Trump a par ailleurs déclaré sur Fox News Radio que Joe Biden était au courant des actions de son fils et qu’il devrait se retirer de la course à l’investiture présidentielle.

Discuter