Les nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement dans la métropole d'Aix-Marseille, placée en alerte «maximale», sont contestées par Didier Raoult. Dans un tweet publié ce 25 septembre, le directeur de l'IHU relativise la gravité de la situation.
«Aujourd'hui, les données de Santé Publique France (consolidées) ne sont pas en mesure de justifier la moindre panique concernant la circulation du virus à Marseille. D'autres départements sont en revanche loin d'avoir atteint leur pic épidémique pour cette phase», expose-t-il, ajoutant des graphiques:
«La décrue continue»
Le Parisien a également pu consulter un mail envoyé par Didier Raoult aux milieux gouvernementaux, médicaux et locaux dans lequel le professeur affirme que «la décrue continue».
«Nous sommes passés de 120 patients admis en hôpital de jour quotidiennement, le 4 septembre, à une moyenne de 60 depuis une semaine (-50 %) », écrit-il, s'appuyant sur des chiffres de l'Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée.
Selon lui, «le pourcentage de positivité des tests de dépistage est passé de 13,9% à 5% des personnes testées».
Les restrictions visant bars et restaurants
Le 23 septembre, le gouvernement a annoncé, sans concertation préalable avec les collectivités, la fermeture dès samedi 26 septembre à Aix-Marseille et en Guadeloupe des bars, restaurants et établissements recevant du public, à l'exception de ceux ayant un protocole sanitaire strict comme les théâtres, musées et cinémas. Il s’agit des deux zones géographiques qui sont en «alerte maximale», selon le nouveau classement des autorités.
Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés ce vendredi matin devant le tribunal de commerce de Marseille pour protester contre cette mesure.