«De nombreux pays arabes ont compris qu'ils avaient plus en commun avec Israël qu'avec l'Iran», affirme John Bolton

L’ancien conseiller à la sécurité nationale s’est exprimé pour i24News sur le changement de regard de certains pays arabes vis-à-vis d’Israël. Il estime que ce rapprochement a été causé non pas par les Américains, mais par le comportement jugé menaçant de l’Iran au Proche-Orient.
Sputnik

L’auteur du livre The Room Where it Happenned (La pièce où cela s’est passé), John Bolton, a évoqué mercredi 23 septembre la situation au Proche-Orient sur la chaîne i24News, en particulier le rapprochement de deux États du Golfe, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, avec Israël.

«Ce qu'on a pu voir ces dernières années, c'est une reconnaissance de nombreux pays arabes, notamment ceux du Golfe, qui ont compris qu'ils avaient plus en commun avec Israël qu'avec l'Iran», a déclaré l’ancien conseiller de Donald Trump chargé de la sécurité nationale.

Selon lui, ces accords sont un «pas en avant très important», mais ne sont pas le fruit des efforts d’Israël ou de Trump pour amener la paix dans la région.

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Ils reflètent plutôt un «changement stratégique créé par la menace iranienne», explique-t-il, précisant qu’elle est définie à la fois par son programme nucléaire, mais aussi par «son soutien au terrorisme et ses activités militaires dans toute la région».

La solution à deux États

Interrogé sur l’avenir de la cause palestinienne, John Bolton répond que «les Palestiniens ont commis une erreur grave en ne traitant pas avec Israël bien plus tôt». Ils sont «en retard par rapport au développement au Proche-Orient». «Je ne pense pas que la solution à deux États pourra se réaliser», conclut-il, estimant qu’un État palestinien n’est de toute façon «pas viable économiquement».

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