La fameuse perte de l’odorat chez les patients atteints de Covid-19 serait un «facteur de bon pronostic», à en croire une nouvelle étude menée par des médecins de l’hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine) et de l’université de Mons (Belgique).
Selon les chercheurs, le symptôme en question signifie que la maladie ne sera pas trop grave, même s’il existe parfois des exceptions avec des complications sévères, rapporte Le Parisien.
Avant d’en arriver à cette conclusion, les soignants ont observé 1.300 patients atteints de Covid-19, divisés en quatre groupes en fonction du niveau de gravité («légers», «modérés», «sévères» et «très sévères»).
Des chiffres rassurants
«Les résultats montrent que parmi les patients qui étaient dans les groupes 3 et 4, soit les plus fortement atteints, seuls 10 à 15% d’entre eux avaient une perte d’odorat. En revanche, ils étaient 70 à 85 % avec ce symptôme dans les groupes 1 et 2, soit les cas les plus bénins», analyse le Dr Jérôme Lechien, chef du service d’otorhinolaryngologie de l'hôpital Foch, qui a dirigé l’étude.
Toujours d’après la publication, entre 75 et 85% des patients qui perdent l’odorat le récupèrent deux mois après la fin de la maladie. Concernant le goût, c’est le cas de 90% des patients.