Des zones «écarlates» et «super-rouges» délimitées sur une nouvelle carte de France

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a présenté une carte actualisée des zones «rouges» et de celles en situation encore plus critique, «super-rouges» et «écarlates». Dans les zones d'alerte maximale, les bars et restaurants seront fermés.
Sputnik

Une nouvelle cartographie catégorisant les villes françaises en zones «écarlates», «super-rouges» et «rouges» en fonction de la situation épidémique a été présentée ce 23 septembre par le ministre de la Santé. Selon lui, des «mesures supplémentaires» sont exigées par la situation, alors qu'on en est à 95 cas pour 100.000 habitants et que le nombre de cas confirmés est «en hausse constante».

Alerte maximale et renforcée

Selon ce classement, le pays se retrouve divisé en cinq zones d'alertes à l'intérieur desquelles les mesures restrictives pour contrer la pandémie pourront être durcies.

Dans les zones d'alerte maximale, notamment à Aix-Marseille et en Guadeloupe, les bars et restaurants seront fermés.

Huit nouvelles grandes villes, dont Paris, ont été placées en état «d'alerte renforcée» où les rassemblements seront permis à condition qu'ils ne regroupent pas plus de 1.000 personnes. L'alerte «renforcée» concerne Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Paris et la Petite couronne, Rouen, Grenoble et Montpellier.

Quant aux bars, leurs horaires seront limités à partir de lundi et ils fermeront leurs portes au plus tard à 22 heures.

«Si la situation sanitaire devait encore s'aggraver dans ces territoires, l'état d'urgence sanitaire sera instauré», a précisé le ministre.

En cela, le ministère de la Santé se donne pour objectif que ces restrictions ne durent pas plus de 14 jours.

La publication de la carte fait suite à des semaines de tendance ascendante en matière de nombre de cas enregistrés par jour. Plus tôt dans la journée, un conseil de défense sur le coronavirus s'est également tenu. Le ministre de la Santé a mis en place le comité de suivi du Ségur de la santé.

Augmentation des cas

Le nombre journalier des contaminations opère des hausses et des baisses depuis juillet, mais la tendance générale a été jugée une «reprise exponentielle» par l'adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé publique, Anne Souyris.

Le 19 septembre, l'agence Santé publique France a fait état d'un bilan journalier record depuis le début de l'épidémie avec 13.498 nouveaux cas.

Olivier Véran a cependant pointé des différences concernant la vitesse et les modes de propagation actuels, comparativement à la «première vague».

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