Le décret du samedi 19 septembre allonge la liste des départements classés en «zone de circulation active» du virus en France. Les 13 nouveaux départements sont l’Aveyron, le Calvados, le Doubs, l’Eure, le Gers, l’Indre-et-Loire, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Saône-et-Loire, le Tarn, la Vienne et le territoire de Belfort, portant le nombre total à 55, et donc plus de la moitié des départements du pays.
Comme l’indique le site du ministère de la Santé, le principal critère pour faire partie de cette liste est «un taux d’incidence supérieur à 50 pour 100.000 habitants et une dynamique épidémique défavorable». Dans certains cas, par exemple si un département est situé à côté d’un autre en «zone rouge» ou si le taux d’incidence augmente de façon alarmante, il peut être classé dans cette catégorie plus tôt.
D’autres indicateurs sont également pris en compte lors de cette prise de décision: la tension hospitalière, le nombre de tests effectués, leur taux de positivité, ou encore l’évolution du nombre de clusters.
Mesures supplémentaires
Depuis la fin de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet, un décret permet aux préfets d’introduire davantage de mesures si leur département est classé en «zone de circulation active». Ils peuvent notamment limiter davantage voire interdire les rassemblements, fermer partiellement ou complètement des établissements non essentiels recevant du public, ou encore restreindre les déplacements.
D’après les chiffres de Santé publique France datés du 20 septembre, plus de 10.500 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés en 24 heures. Plus de 1.000 clusters ont été recensés, dont 171 en Ehpad. Sur les sept derniers jours, près de 4.000 patients positifs ont été hospitalisés, dont 593 en réanimation.