Washington promet de punir ceux qui «violent» les «sanctions de l'Onu» contre l'Iran

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé que les sanctions de l'Onu contre l'Iran étaient «à nouveau en vigueur» à la suite d'une procédure activée par les États-Unis et a promis des mesures pour punir ceux qui les «violent», rapporte l'AFP.
Sputnik

Les États-Unis ont unilatéralement proclamé dans la nuit du 19 au 20 septembre que les sanctions des Nations unies contre l'Iran étaient à nouveau en vigueur et ont promis de punir ceux qui les violent.

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«Aujourd'hui, les États-Unis saluent le retour de quasiment toutes les sanctions de l'Onu contre la République islamique d'Iran auparavant levées», a déclaré le secrétaire d'État américain Mike Pompeo dans un communiqué.

Selon lui, ces mesures punitives sont «à nouveau en vigueur» depuis samedi 20h00 (00h00 GMT dimanche).

Surtout, le gouvernement de Donald Trump menace clairement de mettre en place un système de sanctions dites secondaires pour punir tout pays ou entité qui violerait les sanctions de l'Onu.

«Si des États membres de l'Onu ne remplissent pas leurs obligations pour appliquer ces sanctions, les États-Unis sont prêts à utiliser leurs propres outils pour punir ces défaillances», a prévenu Mike Pompeo.

Il a promis que des «mesures» américaines seraient annoncées «dans les prochains jours» contre «ceux qui violent les sanctions de l'Onu».

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