Selon le commandant des pasdarans, les USA n’ont pas encore payé pour la mort du général Soleimani

Soulignant que l’Iran est capable de «brûler simultanément» tous les «intérêts et bases» américains dans la région, le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique a relaté dans un entretien à ISNA que son pays n’avait pas vengé définitivement la mort du général Soleimani.
Sputnik

L'attaque contre les bases américaines en Irak n'a pas été la vengeance finale pour le meurtre du général iranien Qassem Soleimani perpétré le 3 janvier à Bagdad, a lancé Hossein Salami, commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique à l'Iranian Students News Agency (ISNA).

«Si les Américains veulent nous combattre, ils doivent être dans la région, ils ne peuvent pas nous combattre en dehors de la région. Quand ils sont installés dans la région, ils sont surveillés et visés partout. Nous sommes capables de brûler simultanément tous leurs intérêts et bases dans la région, et nous pouvons capturer toutes les bases américaines. Nous pouvons nettoyer la région», a déclaré pendant son entretien pour ISNA le commandant.
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Hossein Salami a indiqué que l'opération qui a ciblé des bases américaines en Irak, y compris la base aérienne Al-Asad, n'avait pas encore été une vengeance pour la mort de Soleimani, et a restauré un équilibre psychologique. Les Américains, selon le commandant, doivent payer pour la mort du général iranien, ce qu'ils n'ont pas encore fait.

Le commandant des pasdarans a également fait observer qu'aucun pays, y compris les États-Unis, ne pouvait maintenant imposer la guerre à l'Iran, et que les déclarations de Donald Trump ne préoccupaient pas les autorités iraniennes.

Samedi 19 septembre, le commandant du corps des Gardiens de la révolution islamique avait déclaré que l’Iran ciblera «quiconque [y] a contribué» pour tirer vengeance de «l’assassinat lâche» du général Qassem Soleimani, selon IFP News.

La mort de Qassem Soleimani

Le général Qassem Soleimani a été tué début janvier à Bagdad lors d’une opération exécutée par des drones américains. L’Iran a répliqué en tirant plusieurs missiles sur deux bases américaines en Irak. Les États-Unis, qui avaient dans un premier temps annoncé que ces tirs n’avaient fait «aucun blessé», ont finalement admis qu’il y en avait eu, révisant plusieurs fois leur bilan à la hausse.

Suite à l’assassinat du général Qassem Soleimani, Téhéran a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Donald Trump.

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