Invité le 19 septembre sur CNews, Jacques Boutault, adjoint EELV du maire PS de Paris Centre, s’en est pris vivement à Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, en plus de l’événement sportif en lui-même qu’il a jugé «très polluant».
«Christian Prudhomme est là pour faire rêver les Français, il fait son job. Il leur file des gadgets inutiles, il leur vend un spectacle. N’empêche qu’on ne leur donne pas de boulot en attendant. Ils restent dans leur canapé à rêver à des exploits de types hyper dopés qui ne gagnent que parce qu’ils se font changer leur sang dans des cliniques».
En outre, Jacques Boutault a reproché au Tour de France de ne pas prêter attention à une autre forme de dopage à savoir «mécanique», citant à titre d’exemple «les micromoteurs cachés dans les cadres des vélos», qui, selon lui, pourraient être facilement décelés.
«Il faudrait être aveugle pour nier que c’est un évènement qui est très polluant, qui dégrade l’environnement, qui coûte aux collectivités qui doivent ramasser jusqu’à 30 tonnes de déchets sur les routes du Tour de France», poursuit-il.
Selon lui, le fait de le critiquer vise «à l’améliorer, à le rendre meilleur, à lui mettre la pression».
Il suscite un tollé
Ces propos ont provoqué l’indignation de journalistes sportifs, de cyclistes et d’organisations représentatives.
Le journaliste d’Eurosport Guillaume di Grazia les qualifie d’insultants.
Le coureur professionnel Julien Bernard fait également montre de son indignation.
L’Union Nationale des Cyclistes Professionnels indique vouloir envisager des suites judiciaires.