L'inclusion de la France et de la Grande-Bretagne dans les négociations sur le contrôle des armements est une priorité de niveau plus élevé pour la Russie que celle de la Chine, sur laquelle insistent les États-Unis, a déclaré l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov.
«La Chine est une puissance nucléaire responsable qui détermine elle-même ses démarches dans le domaine du contrôle des armements. Pour nous, est prioritaire l’adhésion au dialogue sur le contrôle des armements du Royaume-Uni et de la France. Ces pays non seulement possèdent des arsenaux comparables aux chinois, mais sont aussi des alliés des États-Unis au sein de l’Otan, dont les membres coordonnent étroitement la politique dans la sphère nucléaire», indique l’ambassadeur dans ses réponses aux questions de l’édition Nikkeo Asian Review, publiées sur la page Facebook de la mission diplomatique.
Le haut fonctionnaire estime que sans la participation de Londres et de Paris, il est «difficile et moins probable que possible» de parler de mesures restrictives dans le domaine des armements nucléaires.
Prolonger le traité New START
Le Président russe a déjà proposé de prolonger le traité pour cinq ans sans condition préalable.
De son côté, le Président américain avait déjà indiqué en novembre dernier que les États-Unis aimeraient conclure un nouvel accord de contrôle des armements avec la Russie et la Chine, voire éventuellement avec d’autres pays. Pékin rejette cette option.