Souhaitant définir le terme «cas contact» ce vendredi 18 septembre lors d’une conférence de presse consacrée aux nouvelles mesures gouvernementales visant à enrayer la propagation de l’épidémie, le ministre de la Santé a prononcé une phrase qui a fait sourire de nombreux internautes.
«Les cas contacts de cas contacts ne sont pas des cas contacts», résume-t-il, expliquant dans quelle situation il est recommandé de se faire tester.
Certains internautes ont apparemment eu quelques difficultés à comprendre l’explication du ministre, relayant images et textes pour tenter de l’illustrer.
D’autres ont demandé de l’aide pour la déchiffrer.
Avant de terminer ainsi son explication, Olivier Véran rappelle que «le test doit être fait si vous avez un doute, parce que vous avez des symptômes ou si vous avez des cas contacts avérés».
«Un cas contact avéré c’est que vous avez été en contact et normalement appelé par l’Assurance maladie, l’ARS [Agence régionale de santé, ndlr] ou par le proche qui était malade», détaille-t-il.
Les définitions de SPF
Santé publique France classe les cas contacts en plusieurs groupes. Le premier, cas contact à risque, concerne les contacts directs avec une personne qui est elle-même un cas probable ou confirmé par un test ou par un médecin. Ces deux personnes sont considérées comme étant en contact lorsqu’elles ne portent pas de masques.
Il s’agit plus précisément des situations lorsque la personne concernée habite au même domicile que celle infectée, ou si elle lui a prodigué des soins. Ensuite, le fait de passer plus de 15 minutes avec une personne infectée dans un espace clos ou de rester face-à-face alors qu’elle tousse ou éternue. Enfin, s’il s’agit d’un élève ou d’un enseignant d’une même classe scolaire.
Le deuxième type de contacts, celui à risque négligeable, concerne toutes les autres situations de contact. Mais voilà, Santé publique France ne dit rien sur les «cas contacts des cas contacts» évoqués par Olivier Véran.