Une technologie qui contribuerait au lancement de la 6G créée en Russie

Des chercheurs russes de l'Institut Skolkovo des sciences et technologies (Skoltech) ont élaboré un appareil qui permettrait à l’avenir de lancer en Russie le réseau 6G.
Sputnik

Alors que la technologie de la 5G se répand progressivement dans le monde, des ingénieurs russes de Skoltech contribuent au développement de la sixième génération de la téléphonie mobile.

La mise en place de la 5G en Russie évoquée par le chef de la diplomatie

«L’engin créé par les ingénieurs de Skoltech ouvre de nouvelles perspectives pour le développement des composants du système 6G, en particulier des convertisseurs de signaux térahertz en ceux de la fréquence optique», indique un communiqué de l’institut.

Il est précisé que l’engin permettra de moduler le rayonnement optique avec une longueur d'onde de 1,5 micromètre à l’aide d’un signal électrique d’une fréquence allant jusqu'à 10 GHz.

«L'avenir des communications cellulaires réside dans l'intégration complète du segment de la fibre optique avec des modules radio compacts. On peut dire sans exagération que de telles études sont absolument essentielles pour la localisation ultérieure et complète de la production d'infrastructures 6G en Russie», a commenté Dmitry Lakontsev, chef du département des Technologies de communication sans fil et des objets connectés.

D’après le communiqué, il est prévu à l'avenir d'étendre la gamme de fréquences à plusieurs centaines de GHz, ainsi que d'augmenter l’éventail gamme des éléments fabriqués. En outre, des ingénieurs de Skoltech envisagent la possibilité d'élargir le champ d'application de cette classe d’objets en vue de produire des éléments d’infrastructure pour des réseaux 6G.

La vitesse de la 6G pourrait être 8.000 fois supérieure à celle de la 5G

La génération suivante des télécommunications

Mi-juillet, le géant Samsung a annoncé lancer dès 2028 la 6G, qui sera caractérisée par la réalité étendue immersive (XR), l’hologramme mobile en haute définition et la réplique numérique.

Les téléchargements des utilisateurs pourraient s’effectuer à 1 gigabit par seconde avec une latence de moins de 100 microsecondes. C’est 50 fois le débit de données maximal et un dixième de la latence de la 5G.

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