Lors d’une visio-conférence le 10 septembre, l’administrateur de la NASA Jim Bridenstine a fait un parallèle entre l'extraction des minéraux sur la Lune et la pêche au thon dans l'océan, connu comme une espèce rare et chère.
Il a souligné qu’ils croyaient pouvoir «extraire et utiliser les ressources de la Lune, tout comme […] le thon de l'océan»:
«Nous ne possédons pas l'océan. Mais si vous travaillez de manière assidue et investissez dans la pêche au thon, vous pouvez posséder le thon de l'océan, et cela devient une ressource très précieuse pour l'humanité.»
Et de poursuivre:
«La question est donc la suivante: est-il possible d'avoir le droit de propriété sur les ressources extraites sans s'approprier la Lune ou d'autres corps célestes pour la souveraineté nationale? Et je crois que la réponse est très clairement "oui".»
Traité de l'espace de 1967
Jim Bridenstine a précisé que ces efforts étaient pleinement conformes au Traité de l'espace de 1967, lequel stipule qu'aucun pays ne peut revendiquer souverainement la Lune ou d'autres corps célestes de la même manière que l’Antarctique est interdit à la conquête territoriale.
En 2015, le Président Obama a signé une loi accordant aux entreprises américaines un droit sur toutes les ressources qu'elles exploitent sur des corps célestes.