Les ronfleurs ont trois fois plus de risques de mourir du Covid-19, affirme une étude

Des chercheurs de l’université de Warwick, au Royaume-Uni, ont conclu dans leur étude que les personnes atteintes d’apnée obstructive du sommeil avaient plus de risques de succomber au Covid-19 lorsqu’elles étaient hospitalisées.
Sputnik

Les personnes atteintes du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), pathologie qui provoque notamment des ronflements, ont plus de risques que les autres de mourir du Covid-19. C’est la conclusion d’une étude publiée le 8 septembre dans la revue Sleep Medicine Reviews et menée par des scientifiques de l’université britannique de Warwick.

Ces derniers ont comparé 18 études portant sur le SAOS, constatant que les patients qui en souffrent ont plus de risques d’être hospitalisés ou de mourir du coronavirus. Ce trouble est davantage présent chez les diabétiques, les personnes en surpoids ou celles qui ont de l’hypertension artérielle, ces facteurs amenant également plus de risques d’attraper le virus.

Ces trois facteurs augmenteraient le risque d’infection et de décès dû au Covid-19

«Il est probable que le Covid-19 augmente le stress oxydatif et l’inflammation et ait des effets sur les voies de la bradykinine (qui aident à contrôler la pression artérielle), lesquelles sont également affectées chez les patients souffrant d’apnée du sommeil», explique l’un des auteurs de l’étude, le Dr Michelle Miller.

Des personnes à risque

Elle conseille dès lors à ce groupe de patients d’être «plus conscients du fait que l’apnée obstructive du sommeil pourrait être un risque supplémentaire s’ils contractent le Covid-19». Concrètement, cela signifie qu’il faut «s’assurer de respecter son traitement» et prendre «autant de précautions que possible pour réduire le risque», à savoir «le port du masque, la distanciation sociale, ainsi que le dépistage» dès les premiers symptômes.

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