Le tirage de l’EuroMillions du 1er septembre a changé la vie de ce couple d’Alsaciens qui a souhaité rester anonyme. En effet, il a rapporté 157 millions d’euros, soit le troisième plus gros montant de la loterie européenne en France. Quelques heures avant d’apprendre la nouvelle, ils venaient de regarder «un film évoquant Cendrillon», rapporte Le Parisien.
«Avec l'espoir que tout cela était bien réel et que le carrosse ne se transformerait pas en citrouille à minuit», confie l’heureuse gagnante au quotidien.
«Bouleversée» et «incrédule», elle avait vérifié les numéros juste avant d’aller dormir, avant de réveiller son mari pour lui annoncer la nouvelle. «Nous n’avons pas dormi de la nuit», raconte-t-elle.
Ils ont validé leur grille à Sélestat, entre Strasbourg et Colmar (Bas-Rhin), précise Le Parisien. S’ils étaient des joueurs réguliers du Loto, ils ne jouaient à l’EuroMillions que lorsque les jackpots atteignaient des montants faramineux. Ils ont récupéré leur gain au siège de la FDJ à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Que faire de tout cet argent?
Auprès du journal, ils confient vouloir voyager, mais la pandémie risque de les limiter dans leurs choix. «Toutes les portes nous sont aujourd'hui ouvertes mais les frontières sont fermées», résument-ils. En attendant, leurs premiers achats devraient être des «plaisirs simples», comme «un nouvel appareil informatique» pour monsieur et une «jolie montre» pour madame.
Le couple suivra désormais des ateliers organisés par la FDJ pour les grands gagnants sur la gestion du patrimoine, indique Isabelle Cesari, responsable du service Relations gagnants. Ils «continuent à travailler» pour l’instant, mais quitter leur boulot est «dans leur tête».
Éric Geron, intervenant lors de ces séminaires pour nouveaux millionnaires, conseille quant à lui de «s’entourer de professionnels» et de «diversifier les placements».
«157 millions, c'est forcément déstabilisant mais ça ouvre beaucoup d'opportunités! Des sociétés immobilières peuvent leur construire un fonds sur mesure, avec la stratégie qui leur convient», explique-t-il auprès du Parisien.
Selon les estimations du quotidien, cette somme investie à 1,4% en assurances vie, s’ils ne touchent pas au capital, pourrait leur rapporter 2,2 millions d’euros par an, soit environ 180.000 euros par mois.