La star du Paris Saint-Germain Neymar a dénoncé à de multiples reprises, lors du match perdu face à Marseille, le «racisme» de son adversaire marseillais Alvaro Gonzalez, relate l’AFP.
En toute fin de match, après un embryon de bagarre générale, Neymar fut l'un des cinq joueurs exclus par l'arbitre, pour avoir adressé une gifle sur l'arrière du crâne d'Alvaro Gonzalez.
«Regardez le racisme. C'est pour ça que je l'ai frappé», a lancé le Brésilien en quittant la pelouse.
«Mon seul regret c'est de ne pas avoir frappé ce connard au visage», a écrit sur Twitter le n°10 parisien une heure après la rencontre.
Il a développé dans un tweet ultérieur: «C'est facile pour la VAR [assistance vidéo à l'arbitrage] de montrer mon "agression". Maintenant, j'aimerais qu'on montre l'image du raciste qui m'a traité de "MONO HIJO DE PUTA" [singe fils de pute, en espagnol]. Ça, j'aimerais bien le voir! Si je fais une CARRETILHA [un type de dribble jugé humiliant par ses détracteurs], vous me punissez. Pour une tape, je suis expulsé. Et eux? Et alors?», s’est-il indigné.
Les choses «seront jugées»
Neymar «m'a dit que c'était une insulte raciste, mais je n'ai pas entendu sur le terrain», avait auparavant réagi l'entraîneur du PSG, Thomas Tuchel, en conférence de presse.
Le directeur sportif du club parisien, Leonardo, a assuré qu’«il y a les images de la télévision, les choses seront jugées».
Le PSG a annoncé «soutenir fermement» son joueur-vedette qui «a rapporté avoir été victime d'insultes racistes par un joueur adverse».
«Le Paris Saint-Germain compte sur la commission de discipline de la LFP pour enquêter et faire la lumière sur ces faits», a indiqué le champion de France et vice-champion d'Europe dans un communiqué.
L'Olympique de Marseille a défendu lundi son défenseur Alvaro Gonzalez qui «n'est pas raciste».