La gendarmerie peine à expliquer les vols de drones dans la campagne de Rennes

Une dizaine de vols nocturnes de drones dans la campagne de Rennes ont été signalés à la gendarmerie. Les forces de l’ordre privilégient la version d’engins pilotés par les propriétaires de chevaux et de vaches craignant d'éventuelles agressions, selon Ouest-France.
Sputnik

Des vols de drones en pleine nuit ont été signalés ces derniers jours au sud-ouest de Rennes, rapporte Ouest-France.

«Nous avons reçu une dizaine de signalements au total», indique le lieutenant-colonel Frédéric Bozec, commandant adjoint au groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine.

Le but de ces vols nocturnes reste cependant un mystère pour les gendarmes. À leurs yeux, l'hypothèse des drones utilisés par des agresseurs d'animaux est peu vraisemblable.

«On voit mal les auteurs de ces agressions risquer de se faire repérer en utilisant ces drones», explique l'officier.

Deux vaches tailladées près de Rennes en pleine série de mutilations de chevaux - photo
Selon les gendarmes, il s'agit plutôt des propriétaires de chevaux et de vaches qui y recourent afin de surveiller les déplacements suspects et se prémunir contre d'éventuelles attaques. En l'occurrence, il est difficile d'identifier le propriétaire.

Des vols contre-productifs

«Nos recherches sont menées la nuit et il peut y avoir parfois plusieurs kilomètres entre le drone et l’utilisateur», détaille le lieutenant-colonel à Ouest-France en précisant que c’est un sujet de préoccupation.

«D’abord parce que c’est interdit la nuit, ensuite parce que ces vols de surveillance sont contre-productifs, car ils mobilisent des patrouilles qui pourraient être affectées à d’autres missions de prévention des attaques.»
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