Les squatteurs de Théoule-sur-Mer ont «mis à sac la maison», dégradant notamment les meubles

Venu rendre visite au couple de retraités lyonnais qui a pu à nouveau rentrer dans sa maison de Théoule-sur-Mer, le maire de la commune a constaté entre autres des meubles dégradés. «C'est complètement délabré», a déploré l’élu sur RTL.
Sputnik

Le couple de retraités lyonnais dont la maison de vacances de Théoule-sur-Mer a été squattée a pu récupérer son logement. Le maire de la commune, venu leur rendre visite, a constaté les traces considérables laissées par les trois semaines d'occupation illégale.

«C'est complètement délabré [...], ils ont mis à sac la maison. Les meubles sont dégradés, ils sont obligés de changer toute leur vitrine et franchement, voir ça au XXIe siècle en France, c'est inadmissible», s’est indigné Georges Botella dans une interview accordée à RTL.

L’élu a également dénoncé «une hérésie de la loi», car le propriétaire est «chez lui mais squatte sa propre maison théoriquement jusqu'au 25 octobre, tant que le jugement n'a pas été prononcé». 

Le soutien de la population locale

Afin d’aider le Lyonnais et son épouse, la commune a décidé de leur offrir quelques nuitées chez un hôtelier. En outre, Maurice Martos, gérant d’un restaurant et membre du syndicat des restaurateurs et hôteliers de Théoule, a proposé des repas gratuits, indique RTL.

Selon lui, «il faut rassurer ces gens et trouver une solution pour qu'ils restent à Théoule en toute quiétude».

Ce que l’on sait sur la maison squattée

Mis à la porte d’un logement squatté, une mère de famille déclare vouloir y retourner
Henri Kaloustian, un Lyonnais de 75 ans souffrant de troubles cardiaques, et son épouse, arrivés le 21 août à Théoule-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, n'ont pas pu reprendre possession de leur maison de vacances pendant plus de deux semaines en raison des squatteurs qui s’y étaient installés et avaient changé les serrures.

Les squatteurs étaient jusqu’ici protégés d’une expulsion par la loi car ayant occupé le logement plus de 48h. Mais peu après leur installation, une dispute conjugale a éclaté dans l’habitation, poussant la mère de famille à s’éloigner de son mari.

Cette dernière a alors demandé aux gendarmes de l’aider à récupérer quelques affaires à l’intérieur. Les forces de l’ordre ont accepté, lui assurant qu’elle pourrait revenir par la suite. Les événements ont cependant pris une autre tournure, selon l’intéressée, qui assure au micro de BFM TV que les agents lui ont ensuite refusé l’accès au logement et qu’elle a «été mise à la porte, limite de force».

Le mari a également fini par quitter le logement, avant d’être placé en garde à vue pour violences conjugales.

Discuter