La possibilité de voyager et, surtout, celle de voler à bas prix après la pandémie, restera faible, a estimé Peter Knapp, directeur créatif de Landor, l'une des principales sociétés de conseil mondiales de développement de marques, dans un entretien au quotidien britannique Express.
«La pandémie va probablement changer les raisons pour lesquelles les gens voyagent, réduire la fréquence et augmenter le coût des voyages», a expliqué Peter Knapp.
Voyages d’affaires
Il prédit une réduction du nombre de voyages d'affaires car pendant le confinement, il est apparu que les réunions en ligne grâce à des équipements techniques et des applications sur Internet étaient une alternative crédible. Ainsi, de nombreux types d'affaires peuvent être réalisées et pilotées via le Web.
Voyages touristiques
Les perspectives de développement des voyages touristiques sont moins prévisibles, estime l’expert. D'une part, les gens veulent se rendre dans différents pays et leur volonté de dépenser de l'argent est soutenue par les compagnies aériennes.
D'autre part, il évoque le fait que beaucoup de personnes dans le monde ont été licenciées et que désormais, les voyages en ligne constitueront pour nombre d’entre elles une alternative aux vacances à l'étranger.
En ce qui concerne les compagnies aériennes, il sera difficile pour elles de maintenir les prix bas des billets, compte tenu des nouvelles exigences en matière d'occupation du salon et de sécurité aérienne.
De ce fait, Peter Knapp a indiqué que tout l'espoir reposait sur l'innovation et le génie des hommes d'affaires.
«Par exemple, si la place du milieu entre les passagers devra être laissée libre, les compagnies de transport intelligentes se demanderont comment utiliser efficacement cet espace et réduire le coût des billets», explique-t-il au quotidien britannique.
Pour sa part, l’un des plus grands convoyeurs aériens européens, Ryanair, a déclaré, cité par le média britannique, que pour retourner à la demande et aux prix de l'année dernière, il faudrait au moins deux ans.