«Je suis pour l’alliance russe»: Éric Zemmour estime que la Russie serait un allié plus fiable que les USA

Sur le plateau de CNews, Éric Zemmour a plaidé pour un rapprochement géostratégique entre la France et la Russie, ainsi que pour une levée des sanctions économiques. Avouant un «tropisme pro-russe», l’éditorialiste s’est félicité du récent réchauffement des relations entre les deux pays.
Sputnik

S’exprimant sur le plateau de CNews, Éric Zemmour a tenu à prendre la défense de la Russie et à souligner l’importance d’entretenir les relations franco-russes. L’éditorialiste a notamment déclaré soutenir une vision gaullienne de l’Europe, «de Brest à Vladivostok», dans laquelle la Russie pourrait être un partenaire de premier plan.

«Mon premier réflexe est de défendre la Russie. Si elle n’est pas défendable, je dis qu’elle n’est pas défendable. Mais je reconnais que j’ai un tropisme pro-russe, je suis pour l’alliance russe. Je pense que c’est l’allié qui serait le plus fiable, plus que les Américains, plus que les Allemands, plus que les Anglais. Je suis, comme le général de Gaulle, pour l’Europe de Brest à Vladivostok», a-t-il expliqué sur CNews.

Dans cette optique, Éric Zemmour a pointé du doigt la logique des sanctions économiques contre la Russie, trouvant le procédé «contre-productif», en particulier pour l’agriculture française.

«Sur les principes des sanctions, je suis toujours contre. [...] Les sanctions prises en 2014 sur la Crimée ont été contre-productives, elles se sont retournées contre nous. Elles ont permis à l’agriculture russe de se relancer au détriment de nos agriculteurs exportateurs français», a soutenu l’éditorialiste.

Réchauffement des relations

Alors qu’Emmanuel Macron a récemment tenté de renouer le dialogue avec Moscou, en acceptant notamment une invitation à se rendre en Russie d’ici la fin de l’année, Éric Zemmour s’est félicité de ce nouveau rapprochement.

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L’éditorialiste pense néanmoins que le Président français ne «va pas assez loin» dans sa démarche. Selon lui, Emmanuel Macron se heurte à plusieurs obstacles dans sa volonté de normaliser les relations avec la Russie. Le polémiste évoque notamment le paysage politique allemand, dominé par les chrétiens démocrates, peu enclins à se rapprocher de Moscou.

«Le problème c’est l’Allemagne. On veut toujours tirer l’Allemagne avec nous. Mais lorsque les chrétiens démocrates gouvernent en Allemagne, ils se soumettent toujours aux Américains, ils n’ont pas cette fibre pro-russe qu’ont les socio-démocrates allemands», a-t-il affirmé sur CNews.
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