Découvrez dans ce diaporama de Sputnik la réalité des prisons salvadoriennes surpeuplées.
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Les autorités ont organisé des visites de plusieurs prisons pour que les représentants de la presse témoignent des conditions extrêmement dures dans lesquelles vivent les détenus. Selon les journalistes, le Président a promis d’accorder toute une série de privilèges à des membres de bande incarcérés, si le nombre d’homicides dans le pays diminuait.
Sur la photo: des membres de bandes, prison d’Izalco.
Sur la photo: des membres de bandes, prison d’Izalco.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Pendant que de nombreux pays appliquaient des mesures de quarantaine, presque rien n’a changé au Salvador. Les bandes criminelles qui font la loi dans le pays ont ignoré les mesures de restriction des mouvements mises en place.
Sur la photo: membres de bandes dans leur cellule, prison de Quezaltepeque.
Sur la photo: membres de bandes dans leur cellule, prison de Quezaltepeque.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Constatant que les autorités étaient occupées à mener la lutte contre le Covid-19, les chefs de bandes ont ordonné à leurs subordonnés, qui se trouvaient en liberté, de voler et tuer encore plus qu’en temps normal. Le 24 avril, le nombre d’homicides commis en 24 heures a explosé: 24 cadavres ont été découvertds, chiffre jamais atteint depuis l’arrivée au pouvoir au printemps 2019 du Président Nayib Bukele.
Sur la photo: surveillant de la prison de Quezaltepeque.
Sur la photo: surveillant de la prison de Quezaltepeque.
© REUTERS / Jose Cabezas
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C’est pourquoi les autorités ont décidé en pleine épidémie de déclarer une véritable guerre au crime organisé. Le Président Bukele en tête, elles ont lancé une offensive contre ses représentants, qu’ils soient en liberté ou en prison.
Sur la photo: membres de bandes durant la visite organisée pour les journalistes de la prison de Quezaltepeque.
Sur la photo: membres de bandes durant la visite organisée pour les journalistes de la prison de Quezaltepeque.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Le gouvernement a décrété l’état d’urgence dans les établissements pénitentiaires. «Nous n’avons plus de cellules pour mettre ensemble les membres d’une même bande. Désormais, dans toutes les prisons, les terroristes seront mélangés les uns avec les autres. Il faut respecter l’État», écrivait sur Twitter le vice-ministre de la Justice du Salvador Osiris Luna Meza (sur la photo).
© REUTERS / Jose Cabezas
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En réalité, au lieu d’être enfermés, les criminels sont souvent réunis dans des espaces en plein air.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Le Président Bukele a autorisé, en outre, la police et l’armée à utiliser des armes pour lutter contre le crime organisé.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Tous les Salvadoriens ne soutiennent pas ces mesures. D’aucuns qualifient Nayib Bukele de fasciste et de dictateur et l’autorisation de recourir à la force, de «permis de tuer». Toutefois, nombreux sont ceux à accepter n’importe quelle mesure qui permettra de contenir la vague de violence qui déferle sur le pays.
Sur la photo: membres des bandes dans une cellule, prison de Quezaltepeque.
Sur la photo: membres des bandes dans une cellule, prison de Quezaltepeque.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Les grandes bandes, qui disposent souvent de ressources beaucoup plus importantes que l’État, sont le problème majeur du Salvador.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
Sur la photo: membres des bandes, prison d’Izalco.
© REUTERS / Jose Cabezas
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Mara Salvatrucha (MS-13) и «Barrio 18» qui comptent plus de 70.000 membres sont les groupes criminels les plus connus du Salvador. À titre de comparaison: les effectifs de l’armée salvadorienne, réservistes compris, dépassent à peine les 60.000 hommes.
Sur la photo: journaliste photographiant un gardien devant un graffiti, prison de Quezaltepeque.
Sur la photo: journaliste photographiant un gardien devant un graffiti, prison de Quezaltepeque.
© AFP 2024 Yuri Cortez