Moscou, Ankara et Téhéran souhaitent éviter ensemble une éventuelle répétition en Syrie des évènements en Libye et en Irak, a déclaré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
«Ce qui nous unit à la Turquie et à l’Iran, c’est notre aspiration commune à empêcher à tout prix que ne se répète en Syrie ce qui a été fait avec la Libye, ce qui a été fait avec l'Irak», a-t-il souligné lors d’une conférence de presse à Damas.
Il a rappelé dans ce contexte les négociations en cours sur les moyens de régler le conflit en Syrie.
Le processus d'Astana est «fondé sur le respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Syrie, sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ce pays et sur l'inadmissibilité de tentatives d'incitation, surtout de l'extérieur, à des états d’esprit séparatistes», a rappelé Sergueï Lavrov.
Arrivé ce 7 septembre dans la capitale syrienne, il s'est notamment entretenu avec le Président Bachar al-Assad et son homologue syrien, Walid al-Mouallem.
Le format d’Astana
En janvier 2018, Sotchi a accueilli le Congrès du dialogue national syrien, première tentative depuis le début du conflit de rassembler les différents camps sur une même aire de négociations. La rencontre a débouché sur la décision de mettre en place un comité constitutionnel qui déploie ses activités à Genève et dont l’objectif majeur est de préparer une réforme constitutionnelle.