Chevaux mutilés: un homme interpellé dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue

Un homme a été arrêté dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue dans le cadre de l'affaire des chevaux mutilés, a appris l'AFP d'une source proche de l'enquête.
Sputnik

Tandis que la France enregistre une augmentation préoccupante des mutilations de chevaux, un homme a été arrêté dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue lundi 7 septembre, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. L'arrestation s'est déroulée dans le cadre de l'enquête ouverte fin août dans l'Yonne après des sévices infligés à un cheval et deux poneys.

Un portrait robot d'un des deux agresseurs, qui s'en étaient également pris au propriétaire du refuge, avait été diffusé et l'enquête confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Dijon qui a procédé lundi à l'interpellation du suspect.

Avec la multiplication de mutilations d'équidés dans toute la France, les consignes ont été passées aux propriétaires «d'appeler les forces de l'ordre et de ne pas intervenir eux-mêmes», selon les gendarmes.

Cas récents

Une jument éventrée et un poney mutilé dans le Vaucluse
Le Val-d'Oise, en région parisienne, a enregistré ses premiers cas le 5 septembre: deux juments, qui ne sont pas mortes, l'une présentant une coupure à la vulve et l'autre une coupure de 30 centimètres sur le flanc. Elles étaient parquées dans le même pré à Grisy-les-Plâtres, petite commune rurale du Vexin.

De même, l'Isère avait connu son premier cas à Bonnefamille le 30 août avec une ponette incisée de 20 cm sous l'oreille gauche et deux coupures au postérieur.

Alors que de tels actes se sont déjà produits dans plus d'une vingtaine de départements, l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) «coordonne» le suivi des enquêtes pour en analyser les éléments.

«Tous les éléments de procédure sont réunis au service central du renseignement criminel», avait indiqué plus tôt cette semaine le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.

Parmi les motivations possibles, ne sont pas exclues les hypothèses d’un défi lancé sur Internet, des dérives sectaires, du mimétisme, de la haine envers les équidés et des rites sataniques, rappelle l’agence de presse.

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