«Français réveillez-vous!»: c'est avec ce slogan que Marine Le Pen comptait faire campagne sur l'insécurité pour sa rentrée politique dimanche à Fréjus, dans le Var. Lors d'un discours devant un public réduit à près de 400 élus, journalistes et militants, elle a promis de combattre «la barbarie qui s’installe», indique l’AFP.
Cependant, «avec la barbarie, on ne négocie pas, on la combat», a-t-elle pointé, ajoutant que le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti «nie la réalité».
Dans «l'ultraviolence», Mme Le Pen a vu «en partie une conséquence de l'immigration», même si, a-t-elle concédé, les immigrés sont parfois «les premières victimes» de ces violences.
Si «cet été fut un été meurtrier», la présidente du RN a d’ailleurs mis en garde contre un automne économique et social qui risque lui aussi d'être meurtrier en termes d'emplois.
Laisser les rênes du parti
Marine Le Pen, qui ne se présentera pas cette fois aux régionales -elle avait été battue en 2015 dans les Hauts-de-France par Xavier Bertrand-, a redit qu'elle «réfléchissait» à se présenter à la présidentielle «sans être à la tête» de son parti.
Le RN tiendra un congrès au printemps 2021, a-t-elle indiqué.