Moscou pointe du doigt l'Occident et l'Otan pour des travaux sur des Novitchok

Les pays de l'Occident et certaines structures de l'Otan ont travaillé pendant nombre d'années sur des agents de type Novitchok, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères en réponse au communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères de la France et de l'Allemagne concernant l'empoisonnement présumé d'Alexeï Navalny.
Sputnik

Répondant au communiqué des chefs des diplomaties française et allemande au sujet de l'empoisonnement présumé de l'opposant russe Navalny, le ministère russe des Affaires étrangères a signalé que des pays occidentaux et l'Otan avaient pendant longtemps travaillé sur des agents Novitchok.

«Des spécialistes de plusieurs pays occidentaux et des structures spécialisées de l'Otan ont travaillé pendant plusieurs années sur des combinés faisant partie d'un vaste groupe de substances chimiques. Ainsi aux États-Unis plus de 150 brevets ont été délivrés officiellement aux développeurs des technologies de leur utilisation au combat», indique le ministère russe.

Il a annoncé que de nombreuses déclarations relatives à la situation autour d’Alexeï Navalny revêtaient un caractère hostile par rapport à la Russie.

La Russie réagit aux propos de l’Allemagne sur l’empoisonnement de Navalny
Dans un communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères de la France et de l'Allemagne publié par le Quai d’Orsay le 4 septembre, MM.Le Drian et Maas ont partagé leur «profonde consternation sur cette attaque conduite contre M.Navalny» et ont jugé urgent que la Russie fasse «la lumière sur le déroulement des faits et les responsabilités derrière cette tentative d'assassinat».

Déclaration des autorités allemandes

Le 2 septembre, les autorités allemandes ont déclaré qu’Alexeï Navalny avait été empoisonné par un agent toxique de type Novitchok. La partie russe a indiqué que malgré plusieurs demandes aucune preuve n’avait été fournie par Berlin.

Donald Trump a pour sa part déclaré ne pas avoir vu de preuves de l'empoisonnement, en ajoutant toutefois n'avoir aucune raison de douter des conclusions de l’Allemagne, indique l’AFP.

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