En pleine nuit, il s’introduit chez une policière et l’agresse sexuellement

Une fonctionnaire de police a été victime d’une agression sexuelle dans les Hautes-Alpes de la part d’un homme de 20 ans alors qu’elle était venue sécuriser le Tour de France.
Sputnik

Le tribunal correctionnel de Gap, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a dû juger une affaire d’agression sexuelle d’un jeune homme de 20 ans, animateur en formation dans un village vacances, contre une policière hébergée dans le même village avec des collègues venus sécuriser le Tour de France, raconte Le Dauphiné libéré.

La victime et son agresseur ont fait connaissance lors d’une soirée dansante où l’homme s’était improvisé DJ et la policière lui avait demandé de passer une chanson. Durant la nuit consécutive à la fête, le prévenu a repéré sa chambre, avant de s’y introduire et de se glisser dans son lit. La jeune femme sentant des attouchements, elle a illuminé la pièce avec son portable et découvert l’homme. Ce dernier a pris la fuite.

«J’ai dansé, ça l’a peut-être émoustillé, mais s’introduire chez moi, monter les étages, franchir trois portes… il y a un vrai souci», a déclaré la policière.

Le parquet a notamment exigé pour l’agresseur l’interdiction de paraître dans les Hautes-Alpes et d’exercer une activité en lien avec les mineurs.

Le barreau

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L’avocat a pour sa part cité les collègues du prévenu qui ont assuré que celui-ci buvait peu. En outre, il a insisté sur le fait que le jeune homme voulait devenir éducateur sportif et que le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) était son seul diplôme.

«Pour quelqu’un qui n’a jamais commis d’infraction, qui n’est pas en récidive, qui n’a pas un profil de quelqu’un à risque, c’est injustifié», a-t-il martelé.

Finalement, le tribunal a condamné l’homme à neuf mois de prison avec sursis probatoire et des obligations de soins, de travail et d’indemnisation de la victime.

Un autre fait inquiétant

Toujours selon Le Dauphiné libéré, le 31 juillet, le jeune homme avait frappé à la porte d’une cliente et prétexté vouloir un verre d’eau pour la draguer. Après avoir appris les faits, la direction du village vacances a mis à pied le jeune homme, puis l’a réintégré. Une procédure judiciaire avait été engagée pour «violation de domicile», mais le mis en cause avait été relaxé.

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