En expliquant au Figaro l’utilisation des deux milliards d’euros octroyés au secteur culturel dévasté par la crise du Covid-19, Roselyne Bachelot est revenue entre autres sur l’efficacité des mesures de sécurité mises en place dans les salles de spectacle et de cinéma.
«Pour le port du masque, l’habitude se prend et je rappelle qu’il est autorisé de consommer des confiseries dans les salles de cinéma, ce qui est un élément de rentabilité. On peut ôter son masque pour manger son pop-corn!» a lancé Roselyne Bachelot.
«J’ai obtenu qu’il n’y ait plus de jauge dans les salles des départements verts, ce qui est déjà une demi-victoire! Par ailleurs, dans les salles parisiennes, la jauge peut atteindre environ 70%, avec les groupes et les familles qui peuvent rester ensemble», a-t-elle fait remarquer.
Et d’expliquer que le port du masque est également dû au nombre plus important de seniors que de jeunes dans les cinémas, la part de ces derniers ayant baissé de 11%:
«[Le port du masque] est un élément de sécurité pour les seniors. C’était indispensable.»
Attirer des spectateurs
«Il ne suffit pas d’aider le spectacle, il faut aussi inciter les spectateurs à y retourner», a estimé la ministre de la Culture tout en expliquant qu’avec ces mesures sanitaires étaient aussi prises en considération des situations particulières:
«Toutes les normes de sécurité sont élaborées avec les professionnels qui connaissent le terrain. On ne va pas demander au Théâtre de Poche-Montparnasse d’appliquer les mêmes règles que la Philharmonie. On tient compte des situations particulières. Le public comprend qu’on veille à sa sécurité.»
Et d’évoquer «une vraie appétence pour les spectacles en cette rentrée, notamment au cinéma».
Situation épidémique en France
Le 3 septembre, 7.157 nouveaux cas journaliers de Covid-19 ont été recensés en France, contre 7.017 le 2 septembre, selon les chiffres de Santé publique France.
La Direction générale de la santé (DGS) a souligné pour sa part que «la progression du virus continue sur l'ensemble du territoire» avec «19 départements métropolitains et deux d'Outre-mer concernés par une circulation active du virus, auxquels s'ajoutent la Guyane et la Martinique, toujours en état d'urgence sanitaire».