Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a déclaré ce vendredi 4 septembre lors d’une conférence de presse que la Grèce a changé de position après avoir accepté l'initiative de l'Otan d'entamer un dialogue inconditionnel sur les tensions en Méditerranée orientale. Il a souligné le fait que la Grèce a montré une fois de plus qu'elle n’optait pas pour le dialogue après avoir nié la médiation de l'Otan.
«Nous avons souligné à plusieurs reprises l'importance du dialogue pour résoudre les différends avec la Grèce», affirme le ministre. «Nous avons fourni des solutions à l'Otan pour résoudre le différend et éviter toute friction, mais la Grèce a changé sa position après approbation», estimant que «les pratiques d'Athènes sont le meilleur exemple de ses mensonges et de sa mauvaise foi quant à la question d'accepter d'entamer des pourparlers avec Ankara».
Enfin, Mevlut Cavusoglu a réaffirmé que «la Turquie continuera à défendre ses droits en Méditerranée orientale quel qu’en soit le prix à payer».
Athènes dément
Le ministère a affirmé que les informations faisant état que «la Grèce avait accepté de tenir de soi-disant discussions techniques sur l'apaisement des tensions dans l'est de la Méditerranée ne coïncidaient pas avec la réalité».
Auparavant, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg avait déclaré que les deux alliés «avaient convenu d'entamer des discussions techniques sous intermédiation de l’Alliance nord atlantique pour développer des mécanismes en vue de diminuer les tensions militaires en Méditerranée orientale et éviter de probables risques d'accidents».