Le Président français est arrivé ce 31 août à Beyrouth pour sa deuxième visite au Liban depuis l'explosion tragique du 4 août.
«Libanais, vous êtes comme des frères pour les Français. Je vous en ai fait la promesse: je reviens à Beyrouth», a écrit Emmanuel Macron sur Twitter à son arrivée dans la capitale libanaise.
Il a été accueilli sur le tarmac par le chef de l’État libanais, Michel Aoun, a précisé l'AFP.
Emmanuel Macron est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.
Dans le cadre de la crise politique et économique que vit le Liban, Emmanuel Macron a appelé à mettre en place un «gouvernement de mission».
«J'ai vu qu'un processus s'était enclenché ces dernières heures qui a permis de faire émerger une figure en tant que Premier ministre», a-t-il indiqué, ajoutant vouloir s’«assurer que c'est bien un gouvernement de mission qui sera formé au plus vite pour mettre en œuvre les réformes».
Lors de sa visite du 6 août, Emmanuel Macron avait plaidé pour un nouveau «pacte politique» et des réformes urgentes, promettant de revenir pour «évaluer» les progrès réalisés par les autorités.
Le drame
La France a envoyé une importante aide au Liban. En outre, Emmanuel Macron a appelé à ouvrir une enquête internationale. Une idée rejetée par Michel Aoun qui a estimé que celle-ci «diluerait la vérité».
Une double explosion s’est produite le 4 août dans le port de Beyrouth formant un énorme champignon dans le ciel. L’onde de choc a endommagé des dizaines de véhicules et d’immeubles et a soufflé les vitres dans plusieurs quartiers de la ville. Selon les autorités, elle a été provoquée par la réaction de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, confisquées par la douane en 2014, et stockées depuis dans un entrepôt.