«Un officier supérieur est sous le coup d’une procédure judiciaire pour atteinte à la sécurité», a confirmé le 30 août la ministre des Armées Florence Parly sur Europe 1. Selon les informations de la radio, un lieutenant-colonel de l’armée française, en poste sur une base de l’Otan, a été arrêté par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) à la fin de ses vacances, soupçonné d’avoir transmis des documents ultra-sensibles aux services secrets russes.
«Nous avons pris toutes les mesures de sauvegarde nécessaires», a assuré la ministre.
La justice établira les faits
«Le ministère des Armées a pris l’initiative de saisir le procureur de la République en enclenchant l’article 40» (du Code de procédure pénale qui prévoit que tout officier qui acquiert la connaissance d’un crime en informe sans délai l’autorité judiciaire, précise Europe 1), a ajouté Mme Parly, sans donner de précisions.
«Maintenant il faut que la justice puisse faire son travail dans le respect du secret de l’instruction», a-t-elle encore indiqué. Et de souligner que «c’est à la justice de dire de quoi il est coupable et s’il est coupable».