L’Arabie saoudite a redéployé son unité militaire précédemment stationnée en Irak vers la base américaine d’Al-Chaddadeh située dans la province syrienne de Hassaké (nord-est), affirme le journal syrien El Watan.
Les forces de la coalition internationale antiterroriste dirigée par les États-Unis avaient été déployées en Syrie sans l’aval du gouvernement de Damas. Les autorités syriennes considèrent la présence militaire étrangère sur leur sol comme une occupation visant à piller les réserves pétrogazières du pays.
Accord avec les Kurdes
La majorité des champs pétroliers, dans l’est et le nord-est de la Syrie, sont contrôlés essentiellement par les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par des troupes américaines sur place.
Plus tôt en août, le sénateur Lindsey Graham avait évoqué l’existence d’un accord conclu entre une compagnie pétrolière américaine et l'administration semi-autonome kurde. Par la suite, l'émissaire américain pour la Syrie Jim Jeffrey a souligné que le gouvernement des États-Unis «ne possède pas, ne contrôle pas et ne gère pas les ressources pétrolières en Syrie».