L’Otan surveille le déroulement d’exercices aériens russes au-dessus de deux océans

Plus d’une dizaine d’avions russes ont survolé les eaux neutres du Pacifique, de l’océan Glacial arctique et de la mer Baltique, ils ont été escortés dans certaines régions par des avions de chasse de l’Otan, selon le ministère russe de la Défense.
Sputnik

Plusieurs chasseurs de l’Otan ont escorté les avions russes alors qu’ils survolaient les eaux neutres des océans Pacifique, Glacial arctique et de la mer Baltique dans le cadre des exercices Bouclier océanique 2020, a annoncé vendredi 28 août le ministère russe de la Défense.

«Le vol a duré plus de 12 heures. Les équipages des avions ont parcouru plus de 10.000 kilomètres. Des chasseurs de pays membres de l’Otan ont escorté les avions russes dans certains secteurs», a indiqué le ministère dans un communiqué.

Ravitaillement en vol d’avions russes à long rayon d’action au-dessus de l’océan Arctique – vidéo
Selon le ministère, les exercices ont réuni des avions des flottes du Nord et du Pacifique, ainsi que de l’aviation à long rayon d’action des Forces aérospatiales: quatre avions de lutte anti-sous-marine Iliouchine Il-38, huit avions de lutte anti-sous-marine Tupolev Tu-142, deux bombardiers Sukhoi Su-24M, deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS et un avion-ravitailleur Iliouchine Il-78.

«Les pilotes se sont entraînés à voler dans une région sans repères et à agir de concert en l’absence de systèmes terrestres de navigation», a noté le ministère avant de préciser que, pendant ces exercices, les équipages russes ont strictement respecté les règles internationales d’utilisation de l’espace aérien.

Le NORAD surveille les avions russes

Deux F-22 et des avions-ravitailleurs KC-135 du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) ont notamment suivi six avions russes dans la zone contrôlée par la défense antiaérienne de l’Alaska, a précisé le NORAD.

Selon le Commandement, les avions russes ont passé près de cinq heures dans la zone d’action de la défense antiaérienne de l’Alaska et se sont approchés de la côte américaine à une distance de 50 milles marins tout en restant «dans l’espace aérien international sans essayer de pénétrer dans l’espace aérien des États-Unis ou du Canada».

Discuter