Un maire de Seine-et-Marne roué de coups suite à un différend entre voisins – vidéo

Le maire de Chalifert, en Seine-et-Marne, a déposé plainte après avoir subi des violences commises par un habitant de sa commune, indique Le Parisien. L’individu considérant que l’édile est responsable d’un problème de stationnement dans son quartier, celui-ci a été frappé au niveau du visage et des côtes. La scène a été filmée.
Sputnik

Alors que de nombreux élus ont déjà été victimes du courroux de certains individus, un maire de Seine-et-Marne a à son tour été la cible d’une violente agression, rapporte Le Parisien.

Réélu pour son troisième mandat en mars, le maire sans étiquette politique de la commune de Chalifert, Laurent Simon, a été attaqué lundi 24 août au soir, alors qu’il rentrait chez lui en voiture.

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Selon lui, un administré qu’il connait et son épouse qui était au volant l’ont doublé en voiture. Ensuite, la femme a placé le véhicule en travers de la chaussée pour bloquer le passage.

Affirmant que sa voiture avait récemment brûlé suite à une décision prise par l’élu, l’homme lui a asséné des coups de poing au visage et dans les côtes dès que celui-ci est sorti de sa voiture.

L’agression a été filmée. Postées sur les réseaux sociaux par Jean-Paul Michel, maire de Lagny-sur-Marne, commune de Seine-et-Marne, les images montrent ce citoyen lambda s’en prendre à Laurent Simon et lui porter de nombreux coups. Une femme essaye de s’interposer entre eux.

En légende, l’édile appelle Jean Castex à intervenir pour punir les auteurs des agressions visant les élus.

Différend entre voisins

En tentant d’expliquer la cause de cette attaque, le maire de Chalifert a affirmé au Parisien qu’une querelle de voisinage de longue date échauffait les esprits:

«Un administré ne supporte pas que les voisins se garent devant chez lui. Étant donnés les soucis de circulation sur cet axe, je tolère le stationnement sur le trottoir et il pense donc que je suis responsable de ses problèmes».

Plus tard, l’administré a fait poser des cailloux sur le trottoir devant son habitation pour empêcher le stationnement des voitures. En réaction, le maire a dit avoir déposé plainte «pour occupation illégale du domaine public» et avoir amorcé «une mise en demeure afin de faire enlever ces pierres», a-t-il expliqué.

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L’agresseur a aussi attaqué un autre voisin, conseiller municipal. Les deux victimes ont déposé plainte. «On vit une époque formidable… On peut taper sur le maire comme ça», déplore Laurent Simon, cité par le quotidien.

Hausse du nombre d’agressions

Depuis le début de l’année, au moins 233 élus ont été agressés ou menacés contre 198 pendant la même période en 2019, indique Le Parisien. Récemment, le maire de Givors, Mohamed Boudjeballa, a reçu une lettre anonyme couverte d’injures.

Début août, Gérard Dué, maire de Croisilles, est intervenu dans un quartier où des individus écoutaient de la musique à fort volume. En cherchant à rétablir l’ordre, l’élu de 69 ans a été poussé, les deux mains sur la poitrine. Après avoir chuté, il a eu un poignet luxé et des douleurs à un coude et dans le dos.

Fin juillet, le maire de la commune rurale de Miribel-Les-Échelles en Isère a été frappé au visage et menacé avec un mortier de feu d’artifice, après avoir demandé à des adolescents en scooters de cesser de faire du bruit.

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