Les parents, l'oncle et la tante d'une adolescente musulmane bosniaque qui l'ont violemment frappée et tondue à Besançon, parce qu'elle fréquentait un chrétien d'origine serbe, «seront reconduits à la frontière car ils n'ont rien à faire sur le sol national», a assuré dimanche Gérald Darmanin sur sa page Twitter.
L'entourage de M.Darmanin a précisé à l'AFP que les quatre mis en cause seront concernés par cette mesure d'expulsion.
Aide au retour volontaire
Après avoir été définitivement déboutés du droit d'asile en décembre 2019, les parents de l'adolescente faisaient l'objet d'une obligation de quitter le territoire français, a indiqué le secrétaire général de la préfecture du Doubs, Jean-Philippe Setbon.
Parents de cinq enfants, ils avaient alors demandé à bénéficier d'une aide au retour volontaire, mais la procédure s'était arrêtée avec l'épidémie de coronavirus et la fermeture des frontières de Bosnie-Herzégovine.
Arrivés en France en 2016, l'oncle et la tante bénéficient d'un statut de réfugiés qui pourrait leur être retiré «vu leur implication, en fonction du jugement», souligne M.Setbon.