Déclarée morte, une Russe de 81 ans «ressuscite» à la morgue, mais décède une semaine plus tard

Une retraitée russe résidant dans la région de Koursk a été déclarée morte à la suite d’une opération. Elle s’est pourtant réveillée le lendemain à la morgue. À nouveau emmenée à l’hôpital en soins intensifs, elle y a subi une autre opération, mais est subitement décédée quelques jours plus tard, définitivement.
Sputnik

L’histoire de Zinaïda Kononova, qui s’est battue jusqu’au bout pour rester en vie, a été rapportée par le journal Komsomolskaïa Pravda. Cette retraitée de 81 ans a été envoyée à la morgue le 13 août, déclarée morte à la suite d’une opération à l’hôpital Gorchetchno dans la région de Koursk. Elle était pourtant bien vivante le lendemain, mais une autre opération a eu raison d’elle près d’une semaine plus tard.

C’est une employée de la morgue qui l’a découverte, tombée de son lit alors qu’elle se trouvait dans la salle où étaient placés d’autres défunts. La vieille dame a été transportée d’urgence, cette fois à l’hôpital régional, dans l’unité de soins intensifs. Dans un premier temps, l’administration régionale de la santé a déclaré que son état était grave mais stable, et qu’elle allait subir une autre opération.

Ressuscité 90 minutes après son décès, il choque les médecins

Après l’intervention chirurgicale, l’état de cette femme se serait amélioré, avant que celle-ci ne décède brutalement. Les médecins ont alors déclaré son décès, pour la deuxième fois en une semaine. Un membre de la famille a déclaré au journal qu’il n’avait pas été facile de «survivre» à toute cette histoire.

Comment cela a-t-il pu se produire?

La veille de son transfert vers la morgue, l’octogénaire était arrivée avec des douleurs intestinales et éprouvait de grandes difficultés à se déplacer. Alors que son état se détériorait, les médecins ont décidé de l’opérer d’urgence dans la soirée, mais n’ont «pas pu la sauver».

D’après Koursk Izvestia, ils disposaient de peu d’instruments dans cette situation pour vérifier que la personne était bien morte. Il s’avère également que le corps a été envoyé à la morgue une heure et 20 minutes après la constatation du décès au lieu des deux heures prévues par le protocole. «Le médecin en chef et l’anesthésiste se sont dépêchés pour rien», a confié un docteur qui était de service ce jour-là.

Selon ce dernier, la patiente a pu tomber dans un sommeil léthargique, éventuellement causé par une réaction aux médicaments ou à l’anesthésie. L’administration régionale de la santé a assuré qu’un «contrôle officiel» serait mené par des experts dans cet établissement afin de comprendre ce qu’il s’est passé et n’exclut pas des «décisions administratives».

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