Le procureur général biélorusse a annoncé l'ouverture d'une enquête contre le Conseil de coordination de l'opposition. La tentative de prise de pouvoir lui est reprochée.
«La création et l'activité du Conseil de coordination visent à s'emparer du pouvoir d'État, ainsi qu'à porter préjudice à la sécurité nationale de la République de Biélorussie. Une enquête pénale est ouverte pour les actions prévues à l'article 361 du Code pénal», a déclaré Alexandre Koniouk.
L'article 361 portant sur les appels aux actions visant à porter préjudice à la sécurité nationale prévoit une peine de prison allant jusqu'à cinq ans.
Le procureur a signalé que plusieurs personnes avaient déjà abandonné le Conseil après s'être rendues compte de «l'illégalité de leurs actions».
Protestations en Biélorussie
Au cours des premiers jours, les manifestations ont été réprimées par les forces de l’ordre: des canons à eau, des lacrymogènes et des grenades assourdissantes ont été utilisés. Selon les données officielles, plus de 6.700 personnes ont alors été interpellées. Des centaines ont été blessées, dont plus de 120 membres des forces de l’ordre, d’après le ministère de l’Intérieur. Trois manifestants ont trouvé la mort.