Darmanin annonce davantage de mesures pour lutter contre le trafic de stupéfiants

Le ministre de l’Intérieur s’est rendu dans deux commissariats du Val-de-Marne afin d’y observer la situation, a relaté Le Parisien. Il a réaffirmé son soutien aux forces de l’ordre et a promis davantage de contrôles et de mesures pour lutter contre les trafics.
Sputnik

En visite mercredi 19 août dans le Val-de-Marne, Gérald Darmanin a annoncé un renforcement de la lutte contre le trafic de drogue, notamment via la multiplication des opérations policières, a rapporté Le Parisien. Il espère ainsi mettre fin à ce fléau qui «empoisonne la vie des habitants».

«Je suis venu soutenir les policiers, et je vais renouveler ces opérations pour montrer que ce sont les trafiquants de drogue qui vont arrêter de dormir, et qui vont laisser dormir les honnêtes gens», a-t-il prononcé au commissariat de Créteil.

Le ministre s’est d’abord rendu dans une cité d’Ivry-sur-Seine où, à quelques mètres de lui, une quinzaine de jeunes ont été contrôlés, la brigade canine mettant la main sur quelques grammes de cannabis.

Gérald Darmanin: «Avoir l'asile sur le territoire national ne crée pas des droits de mettre le bordel»

Après un échange avec une habitante qui se plaignait de la dégradation de son quartier, il a promis une lettre au maire dès le lendemain pour déployer davantage de mesures, notamment l’installation de caméras de surveillance.

Quelles mesures contre le trafic de stupéfiants?

Comme l’indique le quotidien francilien, l’ancien maire de Tourcoing semble s’inspirer de l’exemple de sa ville pour appliquer des mesures similaires dans l’ensemble du pays. «À Tourcoing, on a mis des caméras, on a encouragé les policiers, on a armé une police municipale, on a travaillé avec les bailleurs sociaux. C'est petit à petit que l'on arrive à rétablir les choses», a-t-il affirmé.

Il a également mentionné l’amende pour les consommateurs de cannabis, laquelle sera effective dès le 1er septembre. Elle visera à condamner ceux qui «se sont longtemps sentis protégés par une loi compliquée à mettre en place», «que ce soit pour une barrette de shit ou un gramme de cocaïne», a-t-il ajouté, assurant qu’il poursuivra sa tournée des commissariats «tant que ce trafic sera là».

Discuter