Une fête géante et clandestine avec des rappeurs fait polémique à Cagnes-sur-Mer

Une fête organisée dans une villa de Cagnes-sur-Mer a réuni au moins une centaine de personnes, autour de plusieurs rappeurs. Tapage, problèmes de stationnement et non-respect des gestes barrières ont mis les riverains en colère. Les autorités assurent vouloir réagir.
Sputnik

Une pool-party (fête autour d’une piscine) a réuni une centaine de participants dans une villa de Cagnes-sur-Mer, rapporte Nice-Matin. Les festivités ont débuté dans l’après-midi et se sont prolongées jusque tard dans la nuit.

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Au programme: champagne, gaz hilarants, et surtout la présence de plusieurs rappeurs et chanteurs connus, comme Franglish ou Dadju, le frère de Maître Gims. Les réjouissances n’ont cependant pas été du goût de tous, et certains riverains se sont plaints de cette fête clandestine.

La présidente du comité de quartier du centre-ville a en particulier rédigé une lettre à l’attention de la mairie et de la police municipale. Elle y dénonce des «nuisances sonores avec des décibels dépassant allègrement le seuil toléré», mais aussi des problèmes de stationnement, causés par la présence d’une soixantaine de voitures sur un «chemin de campagne». Le non-respect des gestes barrières en cette période de pandémie est aussi évoqué.

Réactions politiques

Plusieurs élus se sont également scandalisés de la tenue de cette fête géante clandestine.

Le conseiller municipal Bryan Masson (RN) a ainsi dénoncé sur Twitter «le bordel» provoqué dans un quartier d’ordinaire paisible. En compagnie d’un autre conseiller RN, Jean-Paul Pérez, il a adressé une lettre au préfet, demandant une saisie du procureur de la République, notamment pour trouble à l’ordre public.

Le propriétaire de la villa sanctionné

Contactée par Nice-Matin, la mairie de Cagnes-sur-Mer affirme pour sa part que la police municipale a été alertée par des riverains et qu’un officier de police judiciaire s’est déplacé dans la nuit.

Des poursuites ont été engagées contre le propriétaire de la villa. Il a été entendu au commissariat et verbalisé pour trois motifs: tapage nocturne, nuisances sonores et non-déclaration de cette soirée, assure la municipalité.

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