Pas moins de 130 CRS en renfort à Marseille pour faire respecter le port du masque

Sur les ondes de France Bleu Provence, le porte-parole du gouvernement a annoncé l'arrivée d'une compagnie de CRS à Marseille afin de faire respecter les restrictions prises pour contrer l’épidémie. Selon Gabriel Attal, «il faut continuer la pédagogie mais il faut des sanctions».
Sputnik

L'obligation de porter le masque a été étendue dès le 16 août à Marseille et dans plusieurs grandes villes et communes touristiques des Bouches-du-Rhône. Pour faire respecter cette mesure, les autorités ont prévu le déploiement d’une compagnie supplémentaire de CRS dans la région. Comme l’a annoncé Gabriel Attal sur France Bleu Provence, cela correspond à 130 hommes mobilisés dans le département.

«Il faut continuer la pédagogie mais il faut des sanctions», a expliqué Gabriel Attal à France Bleu Provence, même si selon lui, «il faut que les Français aient moins peur de l'amende et de la sanction que du virus en lui-même. Ce qu'il faut craindre, c'est moins le gendarme qui va venir vous verbaliser que le virus qui peut vous contaminer si vous ne respectez pas les gestes barrières».

Extension de l'obligation du port du masque

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Déjà obligatoire depuis le 8 août dans certains quartiers de la cité phocéenne, notamment autour du Vieux-Port, le port du masque a été étendu le 16 août à l'ensemble des sept premiers arrondissements de Marseille, a indiqué Pierre Dartout lors d'une conférence de presse. 14 communes en tout sont concernées et, pour chacune, «le périmètre a été délimité en accord avec les maires».

Dès lundi 17 août, des renforts de police sont attendus sur l'ensemble du département et 703 opérations de contrôle seront menées, a annoncé Denis Mauvais, directeur de cabinet du préfet de police, qui a ajouté que «des contraventions ont déjà été dressées à Marseille».

Le département a dépassé la semaine dernière un «seuil d'alerte» selon le directeur adjoint de l'Agence régionale de santé, Sébastien Debeaumont. La classe d'âge la plus impactée est celle des 20-40 ans, a ajouté M.Debeaumont, qui a mis en garde contre des foyers de contamination provoqués par des retrouvailles familiales, notamment des mariages.

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