À la demande de Donald Trump, l’administration américain envisage actuellement la possibilité d’organiser sa rencontre avec Vladimir Poutine avant les élections présidentielles qui doivent avoir lieu aux États-Unis dans le mois de novembre.
Citant quatre sources, NBC News a annoncé ce dimanche 16 août que la Maison-Blanche envisage quelques options concernant la date et le lieu de ce sommet. Il n’est pas exclu qu’il puisse se tenir en septembre à New-York.
Lors de cette entrevue, poursuit la chaîne, les deux dirigeants pourraient annoncer des progrès vers la mise en place d'un nouvel accord de contrôle des armements nucléaires entre les États-Unis et la Russie.
Notamment, ils pourraient signer un plan pour aller de l'avant dans les négociations sur la prolongation du traité New Start qui expire l'année prochaine.
Les sources de la chaîne estiment que de cette façon, Donald Trump voulait démontrer «ses capacités de négociateur» avant la présidentielle.
Un responsable de la Maison-Blanche a déclaré au média que l'équipe du Président prévoyait d’organiser davantage de réunions avec les dirigeants mondiaux dans les semaines précédant les élections.
Un conseiller de Trump réagit
Par la suite, Robert O'Brien, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a indiqué que la Maison-Blanche voudrait voir Vladimir Poutine venir aux États-Unis pour signer un accord qui assurerait la sécurité des Américains et des Russes.
Il a tout de même indiqué qu’il n’y aurait pas «un sommet avec Poutine avant les élections». D’après M.O'Brien, les États-Unis ne participeront pas non plus à la visioconférence sur l’Iran proposée par Vladimir Poutine.
Consultations à Vienne
Entre le 16 et le 18 août, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, et l'Américain Marshall Billingslea doivent discuter à Vienne plusieurs questions concernant la stabilité stratégique.